Tout d’abord, je tiens à vous remercier pour vos réactions à mon dernier message sur lequel je me suis permise de parler de moi, de ce que j’ai vécu pendant de longues et douloureuses années.
Certaines personnes se sont confiées, cela m’a émue… notamment des personnes que je côtoie régulièrement sur la blogosphère dont je ne connais qu’une toute petite facette de leur personnalité. Mon émotion a été grande lorsque j’ai découvert un message de Philippe Conticini qui a lu mon billet peu de temps après sa diffusion ! Je suis très surprise car je ne suis pas très bien référencée et surtout, je suis extrêmement touchée qu’il ait pris le temps de m’écrire un petit mot !
Ce message-témoignage inattendu et non prémédité, je l’ai rédigé de manière compulsive (comme dans la boulimie… ) hier matin, très tôt, à 5 heures du matin, suite à un besoin surprenant de me confier.
Ces confidences, je les ai rédigées avant tout pour apporter de l’espoir aux personnes qui souffrent de TCA. Mon expérience prouve qu’il est parfois possible de se sortir de symptômes récurrents, écrasants, destructeurs et anciens, de sortir d’un tunnel que l’on croit sans fin.
Je ne suis pas thérapeute, et je ne suis même pas capable d’expliquer pourquoi je ne souffre plus de ce trouble. Quand un symptôme tombe, cela ne signifie pas pour autant, à mon avis, que tout est réglé en soi. Mais en traitant un aspect du problème, on peut faire en sorte de faire tomber le problème. Dans mon expérience, je pense avoir soulagé mon problème de sécurité affective en vivant avec un homme réconfortant et stabilisant, et en portant en moi un petit être. Ce changement dans ma situation n’a pas été sans douleur : j’ai dû m’adapter à une nouvelle vie psychologiquement.
Peut-être que le changement en soi peut être plus facile en changeant des habitudes de vie, et des habitudes de relations aussi, même si cela doit commencer par des moments difficiles émotionnellement. L’important est peut-être de sortir régulièrement de sa propre zone de confort.
Je ne suis pas totalement guérie de mes traumatismes. Est-ce possible d’ailleurs de se détacher complètement, définitivement de ses démons, de ses souffrances datant des tout premiers moments de sa vie ? D’une certaine façon, sûrement… Je pense qu’il est possible en tout cas de construire sa personnalité, et même sa vie GRÂCE à ceux-là, de donner un sens à nos blessures en construisant des projets de vie à partir de ceux-là, d’aider les autres qui ont vécu la même chose.
J’avoue que j’ai encore du travail à faire sur moi-même pour trouver une certaine confiance et notamment pour m’extérioriser, me sentir plus heureuse avec les autres et me détacher de la honte, de la culpabilité (mais coupable de quoi ? ) que je ressens quand je suis avec autrui. Le travail de développement personnel est passionnant et ne doit pas être pris comme une corvée ou comme une perte de temps. Peu importe le ou les problèmes rencontrés, le travail sur soi est une opportunité offerte à chacun.
Et tenez, comme défi cette année, cela pourrait être de nous rencontrer dans la “vraie vie” 😉 N’hésitez pas à me contacter si vous le souhaitez (contact@cuisipat.com) !
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Et maintenant, fêtons les rois !
Bon, revenons à nos moutons ! Laissons tomber « la bouffe » et la complexité de la nature humaine. Revenons donc à la cuisine, une cuisine simple et goûteuse., à déguster avec plaisir et gourmandise !
Il est très simple de réaliser l’incontournable galette des rois du mois de janvier avec un jeune enfant. Paul a seulement 4 ans et cuisine avec moi depuis un an environ. Hier, nous avons eu beaucoup de plaisir à popoter ensemble. Et la galette des rois est tellement simple à réaliser (bien plus lorsque la pâte est juste à sortir d’un sachet, et à dérouler, j’en conviens!) qu’il s’est occupé lui-même de la frangipane.
Je vous propose ici une galette des rois très gourmande et pourtant allégée en beurre, celui-ci étant remplacé en partie par de la compote ou de la purée de pommes, allégée aussi en sucre, 80 g au lieu de 100 à 120 g habituellement.
Préparation : 15 minutes
Difficulté : facile !
Cuisson : 35 minutes
Pour 6 personnes
Les ingrédients :
- 2 pâtes feuilletées
Pour la frangipane :
- 90 g de compote ou de purée (sans sucre ajouté) de pommes
- 2 œufs
- 125 g de poudre d’amandes
- 40 g de beurre mou
- arôme d’amande amère (soit 2 à gouttes d’huile essentielle d’amande amère Aroma Zone par exemple, soit 1 cuillère à café d’extrait d’amande amère)
- 80 g de sucre de canne
- option : 1 cuillère à soupe de rhum ambré
- une pincée de sel non raffiné
Pour la dorure :
- soit un jaune d’oeuf avec un peu de lait
- soit une cuillère à soupe de sirop de riz (ou de miel, ou de sirop d’érable, ou de sirop d’agave) + 2 cuillères à soupe d’eau
La préparation :
Préchauffer le four à 180°.
L’enfant déroule les deux pâtes feuilletées délicatement.
Dans un bol vide, maman ou papa casse les deux œufs. L’enfant les bat rapidement.
Maman ou papa rend le beurre pommade. L’enfant ajoute la poudre d’amandes, le sucre et mélange bien, avec de l’aide si nécassaire. Il ajoute la compote de pomme, le sel, et éventuellement les arômes choisis déjà préparés dans un bol par papa et maman (vanille, rhum, amande amère). Mélanger sans fouetter.
Maman ou papa découpe les deux pâtes feuilletées afin d’obtenir un cercle d’environ 25 cm et l’autre de 26 cm pour le dessus.
Avec l’aide de maman ou papa si nécessaire, sur le premier cercle, l’enfant étale la frangipane sur le fond de pâte en laissant un bord d’environ 1,5 cm et, important, enfonce 1 ou 2 jolies fèves où il souhaite, sauf sur les bords de pâte;-). Recouvrir avec la deuxième abaisse, et appuyer légèrement sur les bords. Entailler le tour, et dessiner à l’aide d’un couteau sur le dessus.
A l’aide d’un pinceau, l’enfant enduit la galette du mélange d’oeuf et de lait ou de sirop et d’eau.
Maman ou papa enfourne la galette pour 35 minutes environ. Elle doit être bien dorée. La déguster tiède ou à température ambiante.
Qui aura la fève ?
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D’autres idées de galette ?
La talentueuse et jolie Maïa de Petits béguins nous fait découvrir également sa galette des rois allégée, sans beurre et à la compote de pommes.
Ma version originale de l’an dernier associait l’amande à la noisette et à l’orange.
Plus classique mais totalement délicieux, vous pouvez confectionner votre galette avec de la frangipane et de la crème pâtissière, comme chez Noémie.
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Une couronne fabriquée par Paul, un peu d’originalité ne fait pas de mal !
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Hum! Quelle belle galette. J’adore la compote à la place d’une partie du beurre.
Ma préférée est une galette toute simple fourrée avec une poêlée de pommes caramélisées.
Bonne fin de dimanche
Quelle jolie galette et quel mignon bambin! J’aime bien cuisiner avec mes enfants aussi, on échange, on partage, on apprend des choses et après on se régale!! Bonne soirée à toi!
Une belle idée ! Et un petit garçon ravi 😉
[…] fiston, dès le matin tôt insistait cependant pour que nous réalisions ensemble un gâteau… J’ai de plus en plus l’habitude de pâtisser avec lui, et il adore […]
J’aime beaucoup ton idée de galette allégée. Mais comme tu le dis elle est reste très gourmande !!
Belle journée
[…] de la compote de pomme ou de la purée de pomme. C’est un conseil de la blogueuse Delphine sur son blog Miss’Pat (cuisine bio et […]